Si j'essaye de comprendre :
- L'immeuble existe. L'adresse est fausse, pourquoi ?
- Le dernier étage a disparu : Etage construit pour le film ou détruit, pour une raison légale, par exemple. Le studio était une surélévation, on le voit à la baie vitrée. Quoique, les motifs années 30 sont présents.
- La corniche a existé. Elle est anachronique par rapport à l'immeuble.
- Il y a bien un acteur qui fait les 100 pas sur cette corniche réelle, mais la démarche vue du bas indique que ce n'est pas Rochefort, donc un cascadeur (J'espère pour lui). D'où le peignoir voyant.
- Le plan à la hauteur de Rochefort est obligatoirement tourné en studio et superposé, comme le plan du saut bien sûr. On remarque la différence d'éclairage par rapport à la rue. Je ne vois pas comment il pourrait faire ça dans la réalité. On voit d'ailleurs beaucoup de traces de pas sur la corniche. La position de la caméra fait habilement "croire" que l'on regarde de la fenêtre.
- Le plan sur la pan coupé, vu du bas, non truqué, ne peut pas être avec Rochefort, donc avec ... le cascadeur. Mais il ressemble beaucoup ... Un peignoir, une moustache et une cigarette, ça le fait.
- Sinon toutes ombres semblent cohérentes, ce qui m'étonne pour l'époque, pré-photoshop. Et me titille.
Cela dit :
https://www.google.com/maps/place/10+Av ... d2.2927493
"Rythmé par la voix off de Jean Rochefort, dont la dignité est sans cesse contredite par ses mésaventures à l’image, le film s’achève sur une corniche où le malheureux a du se réfugier après que le mari d’Anny Duperey soit rentré à l’improviste. L’appartement est censé se trouver au 72, avenue de la Grande Armée, avec une splendide vue sur la place de l’Etoile, mais c’est en réalité la corniche du 10 qui a été utilisée. Cette corniche ne fait qu’1 mètre 20 de large et elle est légèrement en pente : Jean Rochefort avoua plus tard que, malgré la cocasserie de son rôle, il n’en menait pas large ainsi suspendu au-dessus du vide."
Certes, mais les motifs de l'immeuble semblent différents.
http://www.parisfaitsoncinema.com/les-c ... ent-2.html
Que d'ingéniosité !
"En cette matinée grisante, où, de la position privilégiée que j’occupais, j’entendais le chant des oiseaux précédé des bruits de la ville, je songeais à tout ce qu’il m’avait fallu donner de chance, d’audace et, oserai-je le dire ? d’ingéniosité pour en arriver là. Mon imagination pourtant très ambitieuse n’aurait jamais su m’y porter seul."